Comment dire ? Travaux ? C’était un voyage long et épuisant, mais on s’est quand même amusé et nous avons atteint Londres, en vie, vers 22:00 (23:00 en France).

Avec Sébastien, nous sommes parti vers 14:15 d’Orléans (oui j’ai mis du temps à le rejoindre avec mon sac à l’épaule) plein de détermination (et en se demandant dans quoi on s’embarquait aussi, il faut le préciser). Le but : arriver coute que coute à Calais avant 20:20, l’heure limite pour s’enregistrer à l’Eurotunnel. Alors on a mit la radio, de la pop/electro qui traînait sur funradio ou nrj et on s’est mit en route.

On pensait vraiment qu’on arriverait à Calais largement en avance, qu’on aurait le temps de faire un bonne pause, de manger tranquillement… mais… c’était sans compter sur les travaux, des travaux partout ! On avait décidé de ne pas passer par Paris (petit coucou au gps qui nous proposait toujours d’aller sur Paris même si c’était “56min +lent”) pour éviter les embouteillages et finalement… on les a quand même eu ! Les embouteillages + les pauses pour boire, grignoter et pipi = arrivé à Calais à 19h45. Le passage au péage de l’eurotunnel est très rapide si tout a été fait sur Internet avant, on récupère juste un ticket, la plaque d’immatriculation est automatiquement reconnue. Par contre niveau indications c’est : découvres par toi même, pas d’annonces pour les départs, des écrans qui affichent les horaires des départs pendant 1 minute et un message “désolé en raisons d’incident… blabla” le reste du temps… Les passagers lambda que nous étions étaient un peu perdu.

Juste le temps de changer un peu d’€ en £, de manger un Burger King et il était déjà largement temps d’entrer dans la fille d’embarquement (il restait juste 15 minutes maximum pour aller dans la file en voiture, merci Sébastien d’avoir regardé l’écran au bon moment).

Nous voilà donc dans la file, près à embarquer (normalement à 20:50 heure française), après plus de 30 minutes d’attentes on peu enfin avancer et rentrer dans un wagon de l’Eurostar. Les voitures sont misent les unes derrières les autres, on nous demande même de se rapprocher au maximum de la voiture de devant pour gagner de la place. Le train est divisé en plusieurs compartiments et chaque compartiment est clos, on peut quand même accéder au compartiment voisin par une petite porte (et donc pouvoir aller au toilettes, il n’y en a pas dans chaque compartiment !).

Le voyage a été vraiment rapide (c’est l’impression qu’on a eu en tout cas), 30 minutes environ ! Et donc magie du décalage horaire : nous voilà à Folkestone à 20:40 (plus tôt que notre départ de Calais donc). Folkestone = Angleterre = rouler à gauche, Sébastien se débrouille bien, on est encore en vie. Les routes (et autoroutes) en Angleterre sont assez différentes, on voit souvent des panneaux “Variables speeds limits”, et… aucun panneau indiquant la vitesse à respecter, alors 70 miles sur autoroute, ça nous parait correct ! De toute façon quant on voit la vitesse à laquelle les voitures nous double sur la 3e voix, il ne doit pas y avoir de soucis.

Folkestone vers Londres

Nous n’avons pas eu trop de problèmes pour rejoindre Londres, la circulation était plutôt fluide. Bon, on s’est quand même trompé un ou deux fois sur quelle sortie prendre, où tourner, est-ce que c’était cette rue là ? Du classique quoi ! Mais google map, le fidèle companion du road trip, est là pour rattraper le coup, et heureusement, on ne serait pas là sans google map !

France vs Angleterre routes

Londres de nuit c’est assez impressionnant avec tous les buildings qui émettent de la lumière, c’est vraiment beau. Mais on était tellement concentré sur la route à suivre qu’on a pas fait vraiment plus attention que ça !

Londres airbnb

Et nous voilà arrivé, à 22:00, chez notre premier Airbnb du séjour, Juan, quelqu’un de sympathique, il nous montre notre chambre, le code wifi et nous donne les clefs de sa petite maison situé dans un quartier très sympa et calme de Londres : Isle of Dog. (Il a aussi une chienne Luna, une chatte et plein de petits bébés chats, tous noir !).

Il ne faut pas s’endormir tout de suite (enfin pour ma part, Sébastien a bien mérité de s’endormir) je dois prévoir un peu ou dormir après Londres, du coup je décide de prendre un autre airbnb à Bristol pour deux nuits, parce que Bristol est proche à la fois du Pays de Galle et de Bath.

Au lit !